Ici, à l'Amitié, nous sommes chanceux d'avoir Alain, notre psychoéducateur. À la suite de l'annonce de notre journal étudiant, il a proposé à Robert, notre technicien en loisirs de coopérer avec notre équipe afin de créer un article traitant sur le stress. C'est donc sur cela que nous vous informerons. Pour l'entrevue, nous avions quelques questions concernant le sujet.  En premier lieu, Gabriel vous expliquera le fonctionnement du stress. Ensuite, je vais différencier le stress de l’anxiété et nommer les gens qui peuvent en éprouver. 

 

Qu’est-ce qui cause le stress?* 

Ce qui vous stresse est différent de ce qui stresse votre voisin. Mais la recette du stress est universelle. Pour qu’une situation soit stressante, il doit y avoir un ou plusieurs des éléments suivants qui caractérisent la situation. En voici les ingrédients : 

 

CONTRÔLE FAIBLE : Vous sentez que vous n’avez aucun ou très peu de contrôle sur la situation. 

 

IMPRÉVISIBILITÉ : Quelque chose de complètement inattendu se produit, ou encore, vous ne pouvez pas savoir à l’avance ce qui va se produire. 

NOUVEAUTÉ : Il s’agit de quelque chose de nouveau que vous n’avez jamais expérimenté. 

ÉGO MENACÉ : Vos compétences et votre égo sont mis à l’épreuve. On doute de vos capacités. 

 

La perte du sens de Contrôle, l’Imprévisibilité, la Nouveauté et la menace à l’Égo provoquent invariablement une réponse de stress et la sécrétion d’hormones du stress. Cependant, nous ne développons pas un problème relié au stress comme la dépression ou des problèmes cardiaques, seulement en étant exposés au stress. C’est plutôt la réponse naturelle de notre corps face au stress, c’est-à-dire la sécrétion d’hormones du stress, qui peut entraîner des problèmes de santé. 

 

De l’anxiété ou du stress? 

Pour continuer, il est important de mettre au clair la différence entre l'anxiété et le stress, car ce sont deux choses que l'on mélange souvent. En fait, le stress c'est un sentiment de perte de contrôle sur une situation, quelque chose qui vient menacer notre personnalité, qui est imprévue et finalement qui peut être nouvelle pour soi. De l'autre côté, l'anxiété, elle, est plutôt un type de pensée. Même si les symptômes sont pratiquement les mêmes, l'anxiété correspond davantage à penser de façon négative. C'est souvent habitude de pensée ; ou pensée automatique ; on pense en catastrophe et on exagère la situation sans s'en rendre compte. 

 

Quelles personnes peuvent éprouver du stress? 

Il est primordial de noter que n'importe qui peut être victime de stress, et ce, à n'importe quel âge. Par contre, Alain nous a expliqué que le stress n’était pas uniquement négatif! Par exemple, lorsqu'on a une date d'échéance pour un travail, le stress qu'on a pour la remise nous stimule d'une bonne façon et ça nous fait nous mettre à la tâche. Cependant, si on stresse assez pour paniquer, on ne sera pas efficace du tout. Donc, il faut être capable de se situer entre les deux. Il nous a aussi parlé d'un « stress positif », le genre de réaction physiologique qui nous met les papillons au ventre ou l'angoisse qu'on a avant de débuter un marathon. Celle-ci nous aide notamment à relever les défis que nous nous imposons.  

 

Quelles sont les ressources pour aider les victimes du stress? 

Pour gérer votre stress, il faut d’abord reconnaître les signes qui indiquent que vous faites du stress. Mais, comment? Écoutez votre corps! Lorsque vous sentez votre cœur battre la chamade, votre visage devenir écarlate, que vous avez chaud, que vous commencez à suer et que vous êtes sur le point de vous fâcher, c’est signe que vous avez une réponse de stress. 

 

Alors oui, vous devez commencer par admettre que vous êtes victime de stress. Par la suite, pour gérer ce stress, vous pouvez aller faire du sport, faire de la méditation, de la lecture ou des activités entre amis. Cependant, si votre stress devient incontrôlable, nous vous encourageons fortement à en parler avec vos parents, avec nos T.E.S ou notre psychoéducateur. 

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*https://www.stresshumain.ca/le-stress/comprendre-son-stress/source-du-stress/

Journaliste : 

Gabriel Pharand​

Henri-P. Charron

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